Méditer, c’est se soigner

 DR Frédéric ROSENFELD Page 47
On a souvent tendance à confondre le stress et stresseur : en clair, quand le claquement d’une porte nous fait sursauter, le stresseur est le claquement soudain, alors que le stress est notre réaction d’effroi.
Physiologiquement, le stress désigne une réaction non spécifique de l’organisme quand il est confronté à l’apparition d’un stresseur. Cette réaction va déclencher une mise en tension à la fois physique, chimique et psychologique. L’ensemble de ces modifications se nomme la réponse de stress (sous-entendue : « au stresseur).
La douleur, les émotions négatives, les contrariétés et bien d’autres tourments physiques ou psychologiques ont tendance à déclencher cette véritable réaction d’alerte de l’organisme. Les recherches convergent pour noud apprendre que la réponse de stress est stéréotypée. Objectivement, elle entraine :
– Une augmentation spontanée du tonus musculaire : les muscles ont tendance à être crispée sans qu’on le veuille ;
– Une stimulation du système nerveux sympathique, qui entraine une série de modifications involontaires :
• La tension artérielle augmente,
• Le cœur s’accélère,
• Le rythme respiratoire augmente, de même que l’exhalaison de gaz carbonique
• Le sang afflue d’avantage dans les muscles,
• Les lactates sanguins augmentent,
• Les hormones de stress ont mobilisées dans la circulation,
• S’y associent des manifestations émotionnelles à la fois physiques (peur, irritation, colère) et mentales ruminations, anticipations anxieuses, imagerie mentale pénible),