Les trois cerveaux l’HYPNOSE docteur Mireille MEYER

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Introduite par Paul MAC LEAN en 1969, cette notion définit trois cerveaux distincts, qui seraient apparus successivement au cours de l’évolution de notre espèce. Elle repose sur le faite que l’évolution du cerveaux humain s’est faite en plusieurs étapes, des sortes de « strates » comparables aux écorces successives d’un arbre et correspondant à l’apparition sur la terre des différentes classe d’animaux.

REPTILIEN

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Respirer de tout son corps

Le dos droit page 25 « Will Johnson : Respirer de tout son corps »

La méditation sert à créer les conditions dans lesquelles notre conception illusoire de la réalité, notamment la place que « je  » y occupe, pourra céder la place à l’expérience de la véritable réalité. Cependant, bien que le processus de transformation que le Bouddha nous exhorte à entreprendre ait lieu au cœur même de la conscience, notre quête ne doit pas commencer par la psychologie, mais bien par la physique.
Dans ses directives sur la respiration, le Bouddha dit d’abord de s’asseoir le dos droit et verticale. A l’époque du Bouddha, s’asseoir en posture de méditation signifiait s’asseoir en lotus ou en tailleur – par terre, genoux écartés et jambes repliées. De nos jours, une majorité de méditants s’assoient toujours en tailleur, mais certains aiment mieux s’agenouiller, soit sur un agenouilloir, soit avec un oreiller entre les jambes. D’autres, surtout en occident, préfèrent s’asseoir sur une chaise, trouvant trop inusité de s’asseoir ou de s’agenouiller par terre.
La position des jambes est beaucoup moins importante que celle du dos. Que vous soyez assis par terre en tailleur, agenouillé sur un banc, à califourchon sur un coussin ou même assis sur une chaise, les indications du Bouddha au sujet du dos sont formelles: il faut s’asseoir droit, le dos vertical et centré – ni courbé, ni arqué, ni penché à gauche ou à droite. Continue reading

Gu Meisheng « LE CHEMINS DU SOUFFLE la souplesse »

Gu Meisheng

« Un être vivant naît faible et souple, il meurt dur et rigide » Le nouveau-né est souple car il est plein de souffle originel. Lorsque ce dernier est complètement épuisé, le corps devient raide.

Pour l’homme, comme pour les plantes, la vie est caractérisée par la souplesse du corps. Telle est l’évolution interne des êtres. Mais le dur et le rigide ont aussi d’autres explications.  A l’approche d’une force redoutable, ceux qui se font valoir, sont souvent les premiers à subir le choc.

« Qui bat sans cesse un glaive et sans cesse l’aiguise, la lame en sera vite usée ».

Zhuangzi a fait l’éloge de l’inutilité. Il a dit qu’un arbre avait une chance de grandir et d’atteindre sa hauteur naturelle s’il paraissait inutile aux yeux des charpentiers.

« Un vent furieux n’arrive pas à rompre les brindilles des saules pleureurs, les dents tombent mais la langue subsiste ».

Laozi aime prendre l’eau comme symbole la souplesse et de la faiblesse extrême, qualités qui la rendent totalement invulnérable.  L’eau épouse n’importe quelle forme, mais peut-on la couper avec l’épée, même la plus tranchante du monde ?

« Rien au monde n’est plus souple et plus faible que l’eau, mais pour entamer dur et fort rien ne saurait l’égaler. La faiblesse vainc la force, la souplesse vainc la rigidité, nul sous le ciel qui ne le sache, nul sur terre ne peut le pratiquer ».

Faiblesse et souplesse ne sont pas synonyme de manque de force, mais évoquent des qualités qui ne font pas étalage de la supériorité et de la domination. C’est une souplesse tenace, flexible et invincible.

« La souplesse l’emporte sur le dur, le faible l’emporte sur le fort, le plus souple en ce moment prime sur le plus rigide ».

Or dans la nature, l’être le plus faible, le plus vulnérable et en même temps le proche de Dao originel ; c’est l’enfant dont le corps souple et faible, dépendant du monde , contient dans les secrets de sa chair toute l’immense potentialité de la vie.

SOMMEIL

  Sommeil: « Agir le jour »

 

 Cycle circadien

 

Les premiers travaux sur les mécanismes du sommeil sont récents, avec le PR. Michel Jouvet de Lyon qui en 1959 découvre ce qu’il baptise le sommeil paradoxal.

Les fondamentaux du sommeil: Horloge biologique, rythmes circadiens: Nous avons dans notre cerveau une horloge biologique réglée sur 24h (le noyau supra chiasmatique) qui gouverne nos rythmes veille sommeil, mais aussi de très nombreux autres rythmes de notre organisme appelés rythmes circadiens qui sont :

 – Le rythme de la température interne, Le rythme cardiaque et respiratoire

 – Des rythmes hormonaux (cortisol, mélatonine, hormone de croissance)

Parfois, l’horloge se dérègle soit en raison d’habitudes de vie ou de travail, soit par un dérèglement interne ou désynchronisation:

Avance de phase (sommeil tôt, lever tôt), retard de phase qui est le contraire, décalage horaire où il faut 1 jour par heure de décalage horaire pour se repositionner (vers l’ouest plus facile à repositionner), travail de nuit et travail à horaires décalés (les 3X8) qui entraînent à peu près la perte de 2h de sommeil…

Synchronisation: Les recherches ont montré que deux facteurs contribuaient à synchroniser fortement l’horloge biologique sur le rythme de 24h :

 – Le rythme social avec les repas, la montre, les activités physiques et intellectuelles, la lumière et en particulier la lumière de haute intensité, qui passant par la rétine active l’horloge.

Avec l’obscurité, il y a sécrétion de mélatonine, qui donne le signal du sommeil à l’organisme. Au réveil, la mélatonine baisse pour stimuler l’éveil (c’est pourquoi les non-voyants ont des troubles de sommeil).

Fonctionnement du sommeil : Le mauvais fonctionnement du sommeil a des conséquences sur : Continue reading

Yin/Yang classification possible

Tableau 4 : Attributions générales du yin/yang

 

Yang

Yin

Localisation

Haut, extérieur

Bas, intérieur

Cycle circadien

Jour

Nuit

Saisons

Printemps, été

Automne, hiver

Température

Tiède, Chaud

Froid, frais

Humidité

Sec, desséché

Humide, humecté

Poids

Léger

Lourd

Luminosité

Lumineux

Sombre, obscur

Etat, mouvement

Ascendant, mobile, agité

Hyperfonction liée à l’excitation

Descendant, inerte, calme

Récession liée à l’inhibition

Elément de prédilection

Feu

Eau

Directions

Sud,Est

Nord, Ouest

 

Tableau 5 : Yin/Yang en médecine chinoise

yang

yin

Partie externe du corps (biao)

Intérieur du corps (Li)

Haut du corps 

Bas du corps

Face postérieurs, dos

Face antérieure, ventre

Face externe

Face interne

Peau et poils

Tendons et os

Six entrailles

Cinq organes

Vaisseaux secondaires (LuoMai)

Méridiens (jing mai)

Qi

Sang

Energie défensive (wei qi)

Energie nourricière (ying qi)

Naissance

Croissance

Mort, destruction

Conservation, préservation

Transformation de l’énergie(Qi Hua)

Parachèvement de laforme corporelle (cheng xing)

Tableau 6 : Correspondance des cinq mouvements dans la nature

5 Mouvements

Bois

Feu

Terre

Métal

Eau

5 Mutations

Engendrer

Croitre

Transformer

Collecter

Conserver

5 Directions

Est

Sud

Centre

Ouest

Nord

5 Energies climatiques

Vent

Canicule

Humidité

Sécheresse

Froid

5 Saisons

Printemps

Eté

Eté prolongé

Automne

Hiver

5 Moments de la journée

Aube

Midi

Après-midi

Soir

Minuit

5 Planètes

Jupiter

Mars

Saturne

Vénus

Mercure

5 Saveurs

Acide

Amer

Doux

Piquant

Salé

5 Graines

Blé

Millet glutineux

Millet

Riz

Haricots

5 Animaux domestiques

Coq

Mouton

Bœuf

Cheval

Porc

5 Odeurs

Rance

Brûlé

Aromatique

Odeur de décomposition animal

Fermenté (moisissure)

5 Couleurs

Bleu-vert

Rouge

Jaune

Blanc

Noir

5 Notes

Jue

Zheng

Gong

Shang

Yue

5 Nombres

8

7

5

9

6

Tableau 6 : Correspondance des cinq mouvements dans l’Homme

5 Mouvements

Bois

Feu

Terre

Métal

Eau

5 Organes

Foie

Cœur

Rate

Poumon

Rein

5 Entrailles

Vésicule biliaire

Intestin grêle

Estomac

Gros intestin

Vessie

5 Organes des sens

yeux

Langue

Bouche

Nez

Oreilles

5 Structures

Tendons

Vaisseaux

Chair

Peau et poils

Os

5 Sécrétions

Larmes

Sueur

salive

Ecoulement nasal

Salive épaisse

5 Emotions

Colère

joie

Nostalgie

Tristesse

Peur

5 sons

Cri

Rire

Chant

Sanglot

Soupir, plainte

5 Modes réactionnels

Contraction

Accablement

Eructation

Toux

Frisson

ESSENTIEL DU TAI CHI

Poussée des mains

Paul Crompton :

On en est arrivé à surestimer la douceur, surtout dans le domaine de « poussée des mains ». Ce fait souligne la difficulté inhérente à une bonne transmission du Tai Chi Chuan à une grande échelle. A moins de pouvoir étudier avec un maître accompli et de saisir l’essentiel de tous les aspects de son art, on risque de n’en retenir qu’un ou deux, de leur accorder une importance démesurée et de se déséquilibrer.

La recherche de la douceur du mouvement risque d’engendrer une sorte de tension ou d’hésitation, un refus du risque. Il faut avoir la foi, « investir à perte », ce qui signifie qu’il faut être prêt à perdre son équilibre pour le retrouver, être prêt à céder pour se libérer.

Humanitude

Humanitude

L’être humain est un être de communication. Dans la philosophie de l’humanitude, nous définissons le soignant comme un professionnel qui prend soin d’une personne qui a des problèmes de santé.

  ·        Un des éléments fondamentaux de l’humanitude est la communication.

Lorsqu’un enfant arrive au monde, il n’est pas encore en humanitude, et sa mère, son père, les humains qui l’entourent vont l’y faire rentrer.

Il y a  trois piliers de la communication, le regard, la parole et le toucher qui permettent à l’enfant la construction de son identité.

– Le regard, d’abord, est le premier canal de mise en humanitude. Lorsque que l’on s’approche d’un enfant, les regards posés sur lui portent des valeurs, des sentiments, et répondent à des critères bien précis: Les qualités de ces regards sont l’amour, la tendresse, la fierté, la protection, l’appartenance, la reconnaissance…

Pour un patient, comment vivre quand on n’est pas regardé? Mais pour un soignant, un accompagnant, comment regarder la mort en face, l’agression sereinement, l’extrême vieillesse, image de ce que nous serons peut-être, dans les yeux? Avec les patients très atteints, très souffrants, mourants, déments agressifs… la réaction naturelle, simplement humaine, est de ne pas regarder.

C’est pour cela qu’il faut professionnaliser l’approche relationnelle, et « apprendre » à regarder. Qui sait aujourd’hui, parmi les soignants, que 60 % des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ne verront plus sur les cotés, mais auront une vision en tunnel ? Savoir cela oblige à modifier notre approche, pour arriver de face, par le pied de lit et non du côté des barrières de lit, à se rapprocher, se mettre à niveau, et surtout nous oblige à prolonger les regards.

– La parole: Si le regard débute la relation d’humanitude, la parole l’accompagne immédiatement. La parole est constituée par 2 éléments, le ton et les mots. Continue reading

Michel ODOUL « Dis-moi ou tu as mal je te dirais pourquoi »

Page 71  Le Taôisme est une philosophie et non une religion… Lao-Tseu et Confucius, qui furent les précurseurs, « les scribes théoriciens » de cette philosophie et en particulier celle du yin et du yang, étaient d’ailleurs des philosophes, des lettrés et non des religieux. A travers ces deux axes conceptuels, le yin et le yang et la loin des Cinq Principes ou la loi des Cinq Éléments toute la vie dans l’univers et chez l’être humain a été codifiée et structurée. Comment tout cela a-t-il été possible? Simplement par l’observation empirique mais « intelligente » des choses et par la capacité à « ouvrir » certains champs de conscience. Le premier axe conceptuel est la théorie du yin et du yang. Elle est basée sur l’idée que toute chose existe et fonctionne grâce à l’action et à l’interaction permanente et immuable de deux forces, le yin et le yang. Cette bipolarité yin/yang est totalement complémentaire. En effet, bien que ces deux forces soient « opposées », elles ne sont jamais antagoniste et monolithique. C’est toujours au moment ou l’une d’entre elle est à son maximum qu’elle porte en elle le début, le point de naissance de l’autre.

Tout est donc construit, observé et compris autour de ce concept. Il y a le jour, il y a la nuit. Il y a le ciel, il y a la terre, le noir le blanc, le haut et le bas, le jeune et le vieux, le beau et le laid, le positif et le négatif, le chaud et le froid, etc. La structure bipolaire yin/yang de toute matérialisation de la vie apparait clairement, avec en plus cette finesse de comprendre que rien n’est totalement l’un ou l’autre, ainsi que le montre le célèbre symbole du Tao ou chaque partie porte en elle un point de la couleur de son inverse.        

          

L’art du bonheur le DALAI-LAMA

Page 142.  Tous les êtres humains connaissent le douleur et la souffrance, mais ceux qui ont été élevés au sein d’une culture orientale paraissent mieux tolérer l’une et l’autre.
Cela ne serait-il pas du pour partie à leurs convictions? Il est vrai aussi que la souffrance est plus visible parmi les nations pauvres que dans les pays riches. La faim, la pauvreté, la maladie et la mort y sont présentes, au vu et au su de tous. Celui qui tombe malade, celui qui vieillit, n’y est pas marginalisé : on ne place pas en maison de retraite pour le confier à des professionnels de la santé- il demeure au sein de la communauté, sa famille prend soin de lui. Du coup, dans ces sociétés ou l’on vit journellement au contact des réalités de l’existence, il est moins facile de nier que la vie se caractérise par le souffrance, que cette dernière fait naturellement partie de l’existence.

L’art du combat avec son ombre

Gregorio MANZUR L’art du combat avec son ombre page 16 (préface de Catherine DESPEUX)

L’observation des règles est importante dans le Tai Chi Chuan mais l’essentiel se trouve dans la démarche du pratiquant qu’il décrit avec précision et justesse.

(Concentration-wuwei-non-agir)

La connaissance comme aspect théorique est inutile s’il n’y a pas de mise en pratique possible. Conduire le souffle par l’intention est un piège cela peut entrainer de graves désordres psychologique.                   ………………………………..

Mais ce qu’il expérimente correspond à sa réalité propre, à sa subjectivité à sa construction de soi, et n’a nullement valeur universelle. Le piège serait de vouloir s’y attarder ou même le reproduire; ce qui compte c’est la démarche et le processus de l’observation, de la quête du soi.