Dossier 1 sophrologie

Dossier sophrologie 1

Etymologie (I.S.R.institut de sophrologie de Rennes):

Le néologisme « sophrologie » inventé par le professeur CAYCEDO a été formé à partir du Grec :

-« Sos » : être sain, exempt de maladies, d’où équilibre, harmonie.

– « Phren » : diaphragme, âme affective, d’où esprit, conscience.$

-« Logos » : étude, science, discours.

 La sophrologie est l’étude de l’esprit en harmonie.

 Définitions de la sophrologie:

-Définition originelle (I.S.R.) : la sophrologie est l’étude de la conscience humaine, de ses états et modifications (produits par différents procédés), pour leur application dans un but thérapeutique, prophylactique ou pédagogique.

-Définition actuelle (I.S.R.) : la sophrologie est la science de la conscience et des valeurs de l’existence transcendantales de l’être.

-définition personnelle : La Sophrologie est l’étude du corps et de la conscience à travers l’apprentissage et l’utilisation de différentes techniques et méthodes. La recherche et l’observation des sensations se vivent dans une relation entre le corps et l’esprit. Un travail régulier apporte une meilleure présence à soi et aux autres. La sophrologie adaptée au rythme de chacun renforce la personnalité et accompagne l’autonomie de la personne en tenant compte de son environnement.

La sophrologie se décline selon 3 principes.

Principes de la sophrologie :

1/Principes du schéma corporel comme réalité vécue (I.S.R.) : Le schéma corporel s’intègre peu à peu à la conscience, permettant un renforcement des tstructures fondamentales de la conscience et élargissant son champ.

1/Apport personnelle : Notre schéma corporel est une représentation consciente et inconsciente de notre corps physique. La conscience nous fait ressentir les mouvements exécutés et nous met en relation avec le monde environnant. Le schéma corporel se construit à partir de la toile tissulaire proprioceptive du corps. Celle-ci nous informe sur notre position dans l’espace, sur notre posture relative à cet espace, sur la délimitation de nos segments. Le schéma corporel est en relation à nos expériences vécues et viennent développer le potentiel de réponse physique et émotionnel. Il semble que l’image du corps se construise et se structure en fonction de l’histoire personnelle de chaque individu, en relation direct avec le schéma corporel.

Le schéma corporel comme une réalité vécue : c’est vivre et accueillir ses sensations corporelles en habitant son corps dans l’instant. De plus enrichir et développer à travers les pratiques : l’idée, la perception et l’estime de soi. Développer la conscience, de façon perfectible, du ressenti ici et maintenant.

1/Proprioception : flux constant d’informations sur la position du corps, révélant sa position. Les capteurs proprioceptifs ou sensoriels, sont principalement situés au niveau articulaire et musculaire, ils fournissent au système nerveux central une image intérieure et permettent la coordination.

2/principe d’action positive (I.S.R.) : toute action positive sur un élément de la conscience se répercute positivement sur la conscience toute entière. A noter qu’en sophrologie on ne traite pas directement le symptôme. On renforce tout ce qui est « positif ».

2/apport personnelle : Toute action sur le corps est mise en mémoire et intervient sur le mental. L’action positive met en relation le corps et l’esprit dans la recherche d’une sensation agréable vécue. Le corps retient la sensation agréable, l’esprit la mémorise. Toute action positive se répercute positivement sur tous les éléments psychiques de la personne, inversement toute pensée positive se répercute sur le corps.  Ainsi la conscience profite d’une réceptivité sensorielle positive pour se développer.

3/ principe de réalité objective  (I.S.R.) : le praticien doit se rendre compte de l’état de sa propre conscience et tenir compte de l’état de conscience des personnes qu’il entraine. Il doit en outre pratiquer lui-même un entrainement régulier afin de développer harmonieusement sa propre personnalité. C’est aussi apprendre à voir les choses davantage comme elles sont que comme on croit qu’elles sont (phénoménologie). Ce principe permet l’alliance sophronique, relation particulière qui existe entre le sophrologue et le sujet ou le groupe que ce soit en thérapie, pédagogie ou prophylaxie.

3/apport personnelle : Passe par la conscience de la part du praticien du champ de ses possibilités d’intervention. La relation avec le client se fait dans l’objectivité d’un accueil de sujet à sujet. L’écoute et le regard sont claires, ils prennent en compte l’état personnel de chacun, dans son histoire corporelle. De même le sophrologue a conscience de ses limites en termes de formation et d’évolution personnelle. La réalité objective intègre également les enjeux personnels, professionnel, sportif … dans la pratique.

Objet neutre (sophrologie lexique des concepts, techniques et champs d’application): se définit comme un objet de concentration évoqué mentalement et amenant le moins d’associations d’idées possible. La neutralité de l’objet n’est donc pas à prendre dans son sens habituel, aucun objet n’étant neutre. Il est préférable de choisir un objet avec lequel il n’existe pas une relation affective particulière (un animal, une personne, par exemple).  Caycedo précise ainsi qu’il peut s’agir d’un élément de la nature (règne végétal ou minéral), quelque chose qui nous et sur lequel l’attention est maintenue volontairement. Le choix de l’objet est réalisé par le sophronisant. Le sophrologue se garde, par ailleurs, de toute investigation ou interprétation concernant le choix de l’objet par le sophronisant.

 Contemplation (sophrologie lexique des concepts, techniques et champs d’application): En langage courant, signifie s’absorber dans l’observation de quelque chose, souvent en lien avec le religieux, le beau. Le mot a, en général une connotation sacrée. En sophrologie, la contemplation est  un exercice du 2ème degré de relation dynamique. C’est une forme de méditation sur soi-même : après avoir renforcé la présence à soi-même (corps et esprit) dans le 1er degré, le sophronisant apprend à se mettre en relation avec le monde extérieur, à poser le simple constat de sa présence dans le monde. Il élargit ainsi son champ de conscience (cscc) à l’infini, tout en restant centré sur lui-même. Il y a comme un mouvement constant d’expansion de la CSCC, et en même temps de retour sur soi. Il ne s’agit en aucun cas de sortie du corps ou d’exercices similaires. Le sophronisant est toujours pleinement cscc de sa réalité physique et mentale, présent à lui-même et à son environnement.

 

Leave a Reply