ESSENTIEL DU TAI CHI

Poussée des mains

Paul Crompton :

On en est arrivé à surestimer la douceur, surtout dans le domaine de « poussée des mains ». Ce fait souligne la difficulté inhérente à une bonne transmission du Tai Chi Chuan à une grande échelle. A moins de pouvoir étudier avec un maître accompli et de saisir l’essentiel de tous les aspects de son art, on risque de n’en retenir qu’un ou deux, de leur accorder une importance démesurée et de se déséquilibrer.

La recherche de la douceur du mouvement risque d’engendrer une sorte de tension ou d’hésitation, un refus du risque. Il faut avoir la foi, « investir à perte », ce qui signifie qu’il faut être prêt à perdre son équilibre pour le retrouver, être prêt à céder pour se libérer.

Humanitude

Humanitude

L’être humain est un être de communication. Dans la philosophie de l’humanitude, nous définissons le soignant comme un professionnel qui prend soin d’une personne qui a des problèmes de santé.

  ·        Un des éléments fondamentaux de l’humanitude est la communication.

Lorsqu’un enfant arrive au monde, il n’est pas encore en humanitude, et sa mère, son père, les humains qui l’entourent vont l’y faire rentrer.

Il y a  trois piliers de la communication, le regard, la parole et le toucher qui permettent à l’enfant la construction de son identité.

– Le regard, d’abord, est le premier canal de mise en humanitude. Lorsque que l’on s’approche d’un enfant, les regards posés sur lui portent des valeurs, des sentiments, et répondent à des critères bien précis: Les qualités de ces regards sont l’amour, la tendresse, la fierté, la protection, l’appartenance, la reconnaissance…

Pour un patient, comment vivre quand on n’est pas regardé? Mais pour un soignant, un accompagnant, comment regarder la mort en face, l’agression sereinement, l’extrême vieillesse, image de ce que nous serons peut-être, dans les yeux? Avec les patients très atteints, très souffrants, mourants, déments agressifs… la réaction naturelle, simplement humaine, est de ne pas regarder.

C’est pour cela qu’il faut professionnaliser l’approche relationnelle, et « apprendre » à regarder. Qui sait aujourd’hui, parmi les soignants, que 60 % des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ne verront plus sur les cotés, mais auront une vision en tunnel ? Savoir cela oblige à modifier notre approche, pour arriver de face, par le pied de lit et non du côté des barrières de lit, à se rapprocher, se mettre à niveau, et surtout nous oblige à prolonger les regards.

– La parole: Si le regard débute la relation d’humanitude, la parole l’accompagne immédiatement. La parole est constituée par 2 éléments, le ton et les mots. Continue reading

Michel ODOUL « Dis-moi ou tu as mal je te dirais pourquoi »

Page 71  Le Taôisme est une philosophie et non une religion… Lao-Tseu et Confucius, qui furent les précurseurs, « les scribes théoriciens » de cette philosophie et en particulier celle du yin et du yang, étaient d’ailleurs des philosophes, des lettrés et non des religieux. A travers ces deux axes conceptuels, le yin et le yang et la loin des Cinq Principes ou la loi des Cinq Éléments toute la vie dans l’univers et chez l’être humain a été codifiée et structurée. Comment tout cela a-t-il été possible? Simplement par l’observation empirique mais « intelligente » des choses et par la capacité à « ouvrir » certains champs de conscience. Le premier axe conceptuel est la théorie du yin et du yang. Elle est basée sur l’idée que toute chose existe et fonctionne grâce à l’action et à l’interaction permanente et immuable de deux forces, le yin et le yang. Cette bipolarité yin/yang est totalement complémentaire. En effet, bien que ces deux forces soient « opposées », elles ne sont jamais antagoniste et monolithique. C’est toujours au moment ou l’une d’entre elle est à son maximum qu’elle porte en elle le début, le point de naissance de l’autre.

Tout est donc construit, observé et compris autour de ce concept. Il y a le jour, il y a la nuit. Il y a le ciel, il y a la terre, le noir le blanc, le haut et le bas, le jeune et le vieux, le beau et le laid, le positif et le négatif, le chaud et le froid, etc. La structure bipolaire yin/yang de toute matérialisation de la vie apparait clairement, avec en plus cette finesse de comprendre que rien n’est totalement l’un ou l’autre, ainsi que le montre le célèbre symbole du Tao ou chaque partie porte en elle un point de la couleur de son inverse.        

          

L’art du bonheur le DALAI-LAMA

Page 142.  Tous les êtres humains connaissent le douleur et la souffrance, mais ceux qui ont été élevés au sein d’une culture orientale paraissent mieux tolérer l’une et l’autre.
Cela ne serait-il pas du pour partie à leurs convictions? Il est vrai aussi que la souffrance est plus visible parmi les nations pauvres que dans les pays riches. La faim, la pauvreté, la maladie et la mort y sont présentes, au vu et au su de tous. Celui qui tombe malade, celui qui vieillit, n’y est pas marginalisé : on ne place pas en maison de retraite pour le confier à des professionnels de la santé- il demeure au sein de la communauté, sa famille prend soin de lui. Du coup, dans ces sociétés ou l’on vit journellement au contact des réalités de l’existence, il est moins facile de nier que la vie se caractérise par le souffrance, que cette dernière fait naturellement partie de l’existence.

L’art du combat avec son ombre

Gregorio MANZUR L’art du combat avec son ombre page 16 (préface de Catherine DESPEUX)

L’observation des règles est importante dans le Tai Chi Chuan mais l’essentiel se trouve dans la démarche du pratiquant qu’il décrit avec précision et justesse.

(Concentration-wuwei-non-agir)

La connaissance comme aspect théorique est inutile s’il n’y a pas de mise en pratique possible. Conduire le souffle par l’intention est un piège cela peut entrainer de graves désordres psychologique.                   ………………………………..

Mais ce qu’il expérimente correspond à sa réalité propre, à sa subjectivité à sa construction de soi, et n’a nullement valeur universelle. Le piège serait de vouloir s’y attarder ou même le reproduire; ce qui compte c’est la démarche et le processus de l’observation, de la quête du soi.

précis de médecine chinoise Eric MARIE

Page 45 Yin yang définition
La théorie du yin/yang découle de celle du Qi et en est le prolongement direct. Cependant, yin et yang ne sont ni des énergies, ni des substances, ni des éléments mythiques ou ésotériques.

Il s’agit tout simplement d’un critère de division et de classification des objets des phénomènes, dont l’intérêt est principalement dialectique. Il marque l’apparition de la notion de dualité issue du caractère unique de l’Energie; c’est le sens de l’expression du Lei Jing: « yin/yang c’est l’unité qui engendre la dualité ».
Cette notion du dualité est universelle dans le monde manifesté. L’impermanence des phénomène et leur transformation découlent des perpétuels changements d’état du qi. celui-ci peut se manifester sous une forme tour à tour substantielle (comme la matière de l’organisme)  ou énergétique   (comme dans l’activité fonctionnelle du corps).
Etymologiquement, les caractères  yin et yang sont tous deux composés du même radical, situé à gauche. Il signifie « tertre » ou « colline ».
Il est impossible de proposer une liste exhaustive des objets d’application de la théorie du yin/yang, puisque cette dialectique est universelle. il ne sera fait mention que des éléments généraux permettant de mieux comprendre la nature de cette dualité, et des attributions particulière du yin/ yang.

KARFRIED GRAF DURCKEIM : « HARA »

page 36

je m’étais exercé tout seul pendant plusieurs semaines et je me réjouissais de montrer au « maître » que j’avais bien appris ma leçon. J’étais curieux de savoir qu’elle nouvelle surprise m’attendais, car chaque leçon m’avait apporté une surprise.

L’étude d’un art japonais -qu’il s’agisse du tir à l’arc, de l’escrime, de l’art floral, de la calligraphie au pinceau ou de la cérémonie du thé- est pleine d’étrangeté pour l’étudiant occidental. Celui qui croirait, par exemple, que dans le tir à l’arc il s’agit de toucher la cible, commettrait une grosse erreur. Mais de quoi s’agit-il donc? C’est en fait ce que mon maitre m’apprit ce jour-là.

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OSHO : Lettres à l’Etre

Texte 22 la voie de l’équilibre

« La matinée s’est levée. Le soleil devient plus ardent, et mon être désire se mettre à l’ombre.
Un ancien maître d’école me rend visite. Il a pratiqué des disciplines spirituelles pendant des années. Son corps est émacié, squelettique, ses yeux sont ternes et enfoncés. Il s’est torturé lui-même, prenant sa torture pour une discipline spirituelle.

La vie de ceux qui désirent intensément suivre une voie vers le divin est souvent empoisonnée par une telle erreur. Pour eux, atteindre le divin prend la forme d’un reniement du monde, et sauver l’âme implique une destruction du corps. Cette négativité les détruit, et ils ne peuvent pas voir que rejeter le monde n’est pas la même chose que réaliser Dieu.

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Pour l’autonomie du sujet, la réappropriation corporelle est une des étapes indispensables

Toute information de source internet doit être vérifié et relativisée. Ce texte n’est n’a de valeur qu’à travers la recherche, l’appropriation et la  prise de distance personnelle, par rapport à la véracité des propos.

Sur le thème de l’anorexie

Etre à l’écoute de notre rythme et de nos besoins, une posture d’accueil qui nécessite de savoir s’adapter pour être en position d’ouverture et de disponibilité. En pleine conscience que les résultats d’un travail engagé est difficilement mesurables, ou rien n’est acquis. Ainsi, la réflexion et l’action sont permanentes et évolues avec le mouvement.

Parce que je travaille au quotidien sur le corps, mon constat est le suivant : dans le rapport à soi, la nutrition est une étape primordiale. J’ai donc choisi d’orienter cet écrit sur les troubles du comportement alimentaire, en particulier l’anorexie. Impossible de parler d’anorexie sans aborder le corps.

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