Dossier 2 sophrologie

 

Dossier sophrologie 2

 

 RELAXATION DYNAMIQUE PAR CAYCEDO ( RD OU RDC): sophrologie lexique des concepts, techniques et champs d’application.

 

Les méthodes clés de la sophrologie sont constituées de 12 degrés de relaxation dynamique(RD). Ce sont des méthodes codifiées, constituées d’un enchainement précis d’activations (stimulations corporelle et ou mentales) ponctuées de pauses phronique d’intégration avant une pause phronique de totalisation en fin de pratique.

 

Chaque RD est réalisée volontiers en groupe, debout ou assis sur une chaise, en pleine lumière, sans musique douce ou autre artifice éloignant l’expérience du quotidien. Certaine RD représentent des marches  méditatives. La pratique d’une RD complète dure au moins 45 minutes (sans les dialogue) au cours desquelles chaque participants reste libre d’adapter les propositions.

 

A son retour d’Orient Caycedo crée les 3 premiers degrés.

 

 

Le premier degré:

Appelé par Caycedo « vivance phronique du corps » s’inspire initialement du yoga indien et de la méditation Dyana. La RD 1 permet l’apprentissage d’une forme de concentration et vise une perception  nouvelle et unifiée du corps vivant qui devient progressivement corporalité, puis » Moi corporel ». 

Ce degré,  dont les stimulations sont réalisé debout , est associé aux techniques spécifiques de présentation. Il est le point de départ fondamental de toute la méthode proposé par Caycedo  et doitr être appliqué quotidiennement -de manière adaptée et personnelle- pendant 3 mois, avant d’aborder, éventuellement, le degré suivant.

Le deuxième degré:

Nommé « vivance de l’esprit  » s’inspire, à l’origine et selon Caycedo du « Dummo », technique pratiquée par des moines tibétains. Il permet l’apprentissage de la contemplation « externe » (comme constat passif d’une présence) et « interne » (constat des sentiments associées).

Cette RD réalisé essentiellement dans une posture tonique assise, permet la découverte d’une nouvelle conscience de soi dans le monde tout en valorisant notre image de nous même, de constater que « le corps est limité, la conscience illimitée ». Elle permet de plus de faire la distinction entre les sensations extéroceptives  et les phénomènes de perception.  Une nouvelle appréhension de nos structures mentales y dévoile ainsi notre « Moi présentiel ».

Cette RD permet aussi de dynamiser notre capacité d’espoir et de passer de souhaits égocentriques à un souhait universel, valorisant notre humanité par nos capacité à être affecté. Elle est associé aux techniques spécifiques de futurisation.

Le troisième degré :

« Vivance phronique » de la rencontre du corps et de l’esprit, s’inspire au départ de la méditation zen japonaise. A partir d’une posture active ou « anatomique » dite du 3ème degré – posture fondamentale utilisée désormais dans toutes les RD suivantes- et d’une marche méditative inspiré de la marche kin-hin du zen, cette RD permet d’expérimenter le fait que notre corps et note esprit, devenus « Moi corporel et Moi présentiel » au cours des 2 autres degré précédent, ne sont  que les deux pôles d’une entité insécable nommée « Moi phronique réductif »:  dans la pleine conscience de l’instant, dégagé des contingences passées et d’un futur hypothétique, peut apparaitre une nouvelle forme d’existence, expression de notre liberté. Caycedo associe ce degré aux techniques spécifiques de prétérisation. 

le diaphragme

 

Le phénomène « respiratoire » entraine la paroi abdominale dans un mouvement de va-et-vient régulier, plus ou moins ample suivant les individus, la position, les émotions, etc.

ce mouvement est du au diaphragme, sorte de coupole musculaire qui sépare le thorax et l’abdomen.

Physiologie et action

Muscle inspirateur, il augmente le diamètre de la cage thoracique dans toutes les directions. Mais il intervient dans beaucoup d’autres fonctions:

action cardio-vasculaire  : il est parfois appelé 2ème cœur. en raison de sa taille et de son activité permanente, il mobilise une grande quantité de sang. De plus, le cœur, posé sur la partie gauche du diaphragme subit un véritable massage par le mouvement de celui-ci.

A noter également l’importance de’ cette région diaphragmatique pour le système lymphatique: C’est à ce niveau que s’effectue l’anastomose entre le réseau abdominal et le réseau thoracique.

action sur la sphère abdominale: massage du foie, de l’estomac, de la rate, du pancréas, des reins et des capsules surrénales, des intestins.

 Ne pas oublier le rôle considérable du plancher pelvien sur les organes gynécologiques et la partie basse des intestins, par un mouvement synchrone de celui du diaphragme.

 

action sur la statique vertébrale: par les insertions de ses piliers postérieurs sur la colonne lombaire, il contribue à maintenir celle-ci.

 

-action nerveuse: par massage des plexus gastrique et solaire; le plexus mésentérique est massé par le plancher pelvien (un plexus est une sorte de ganglion dans lequel un nerf fait relais).

 

-action énergétique: la distribution de l’énergie dans le corps se fait à partir du couple « maître du cœur » triple réchauffeur » qui se trouve à cheval sur le diaphragme.

il est certain qu’un mouvement harmonieux du diaphragme facilite la circulation de l’énergie dans tout le corps.

action phonation : »le diaphragme est le szoufflet, le larynx, l’anche, l’ensemble buccal, les clés » (SOUCHARD)

il est nécessaire d’expirer convenablement pour pouvoir parler. c’est la remontée lente et controlée du diaphragme qui permet la phonation.

 

-action sur la miction, la défécation, le vomissement, la toux, l’éternuement, également lors de l’accouchement. Les fonctions sexuelles, le périnée.

siège émotionnel 

Qui a un bon diaphragme a une bonne santé. Toutes ces actions se trouvent très limités lors d’une respiration thoracique. Il est intéressant de rappeler que la respiration et le diaphragme appartiennent à la fois à la vie neuro-végétative et à la vie en relation.

Ils seront donc un trait d’union entre le monde extérieur que nous pouvons contrôler et le monde intérieur, soi-disant incontrôlable.

la posture corporelle : « HARA K.G. DURCKEIM »

« Poitrine en avant-ventre rentré », c’est l’expression la concise d’une mauvaise attitude fondamentale de l’homme, ou plus précisément d’une mauvaise attitude physique qui trahit et renforce une mauvaise attitude intérieure.

L’homme doit  se tenir bien droit ! Mais ce précepte conduit à une attitude qui est contraire à l’ordre naturel. Le déplacement du centre de gravité « vers le haut » et le fait d’être coupé de ce centre dérangent l’équilibre naturel entre tension et relâchement et font osciller l’homme entre un état de tension très forte et un état de dissolution.

Par cette fausse attitude qui exprime et renforce une ordonnance apparente des forces intérieures et qui fait obstacle à la vraie ordonnance , car là tout est décentré vers le haut, le véritable centre fait défaut.

Mais le centre naturel de l’homme n’est-il pas le cœur?   Et l’homme n’est-il pas l’être qui s’élève au-dessus de la terre vers le ciel et qui , par nature, emploie « sa tête » et sa volonté à maitriser sa vie, et son cœur à l’embrasser et à l’accepter telle qu’elle est.

 Certes, mais il n’acquiert la bonne maitrise et la bonne résistance que si les forces siégeant dans la partie supérieure de son corps, si leur centre, le moi, n’agissent pas séparément et indépendamment, mais son constamment maintenus et dirigés à partir d’un centre plus « profond ».

 L’homme, comme tout être vivant, ne porte pas ses racines en lui-même. Il est en fait nourri, porté et maintenu par la Grande Nature qui impose ses lois, sans qu’il en ait même conscience et sans sa participation.                 

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